
Dans ses fortes envies
Quand elle m'offre son corps
Je vois de la beauté et de l'humilité.
Quand ses lèvres ouvertes
Cherchent l'air et le frais
Je les vois tout autant
Chercher de la tendresse
Et dans ses cris aigus
Qui m'excitent et me flattent
J'entends déjà des larmes
De réconciliation
Avec d'anciennes blessures
Que les douceurs nouvelles
De nos plaisirs puissants
Mettent en évidence
Et en même temps guérissent
Quand elle jouit en pleurant
J'ai plongé dans le monde des sensations,
J'ai ouvert mon corps à la communion,
Et j'ai posé les mains sur toi.
Et la femme apparue n'était presque pas toi,
Seule une intimité profonde portait ton empreinte.
Tu étais à ce moment
Une femme fragile, attirante comme une fleur à opium,
Une femme comme un enfant affamé,
Et cela n'a pas d'importance car il est perdu,
Un être humain si sensible et meurtri.
Une telle aspiration à la tendresse,à la douceur.
J'ai senti dans ma main la douceur provoquer la douleur
et j'ai pleuré.
J'ai senti dans mes mains et mon corps l'épuisement jusqu'à la douleur
et j'ai pleuré.
J'ai senti dans ton corps un immense espoir d'étreinte et d'intimité
et j'ai pleuré.
J'ai senti en toi comme en moi le
soupçons d'un amour si brillant
si juste si porteur de sens.
J'ai senti ouvertement en toi l'être
humain que je perçois dans tes actes.
J'ai senti en toi un être humain qui
confirme en moi un être humains.
Merci.